LA CAVALCADE
I
Un jour dans la fusillade,
Galopant à l’inconnu,
Nous marchions en cavalcade,
Tu étais mon camarade,
Celui que j’aimais le plus. (Bis)
II
Un cavalier par bravade,
Défiant le plus résolu,
Me porta son estocade,
Ce fut toi mon camarade,
Ce fut toi qui la reçu. (Bis)
III
J’ai vengé l’estafilade,
Que ce coup t’avait valu.
Mais très tard dans la nuit froide,
J’ai pleuré mon camarade,
Prés de son corps étendu. (Bis)
IV
Je suis ma route maussade
Et je chevauche sans but ;
Au hasard d’un embuscade
J’ai perdu mon camarade,
Je ne rirai jamais plus. (Bis)